Notre voyage à Freudenberg
Samedi 30 octobre:
Nous avons dû reporter nos rencontres à plusieurs reprises du fait du COVID, et nous voici, après deux ans et demi, dûment vaccinés, repartis à nouveau à 29, dont 4 jeunes, ce vendredi 29 octobre sur le chemin de l’Allemagne ! Le temps, frais le matin, fut ensoleillé, nous avons pu apprécier le petit-déjeuner et le pique-nique du midi !
A l’arrivée, le car s’arrête devant l’ancienne mairie « Amtshaus », un bâtiment en grès rose local qui date de 1627. Et là, quel émotion après tout ce temps ! Après le pot traditionnel, chacun s’en alla dans sa famille d’accueil. Nous avions beaucoup à échanger !
Samedi 30 octobre:
Cette journée fut essentiellement consacrée à la visite du « Technik Museum » de Sinsheim, situé à proximité de Heidelberg, à environ 90km au sud-est de Freudenberg. Ce musée, sur 3 grands halls et en extérieur, retrace l’évolution du développement de la mécanique depuis la machine à vapeur et possède de nombreuses collections d’engins de tous types :
– L’automobile: dragsters (ces drôles de machines à grosses roues), voitures de course et de rallye, voitures américaines de légende, mais aussi les Ferrari et les Lamborghini, les voitures anciennes (dont une reconstitution de la Benz à 3 roues, première automobile du monde datant de 1886, équipée d’un moteur à 4 temps monocylindre de 0,9 l de cylindrée), des curiosités…, sans oublier la mythique « Blue Flame » qui a atteint les 1014,656km/h le 28 octobre 1970 sur lac salé, à l’aide de son moteur-fusée.
– Les vélos de course, dont celui de Jan Ulrich avec lequel il a remporté le tour de France en 1997 et les motos (300 modèles exposés).
– Les engins agricoles et de terrassement : vieux tracteurs, locomotive à batteuse de 1915, le bulldozer Caterpillar D9, le plus gros du monde en 1954, une scie à châssis de 1870 entraînée par la force de l’eau.
– Les engins militaires terrestres et aériens.
– L’aviation avec notamment le Concorde et le Tupolev TU-144, ainsi que le Canadair CL-215 des années 60, à l’intérieur desquels nous avons pu monter.
Le soir, nous nous sommes retrouvés dans une « Häckerwirtschaft », sorte de restaurant saisonnier typique de la Franconie, où sont proposés outre la saucisse ou autre produit de charcuterie locale avec la choucroute ou potée, les vins du producteur qui tient ce restaurant. Ambiance assurée.
Dimanche 31 octobre:
Cette journée était prévue pour rester en famille, un certain nombre d’entre nous se sont toutefois retrouvés au cloître franciscain d’Engelberg, sur les hauteurs de Miltenberg, ville bavaroise voisine de Freudenberg.
De plus un programme était prévu l’après-midi, notamment pour ceux venant pour la première fois, avec une visite guidée de Freudenberg : sa situation encaissée entre le Main et la colline, les maisons à colombage, dont la mairie du 16ième siècle, une des plus anciennes encore utilisée comme telle, les berges du Main aménagées en promenade avec le passage de gros bateaux de plaisance reliant le Danube au Rhin, avec sa protection anti-crues centennale démontable, l’historique impressionnant des crues passées, le Burg (château fort) veillant sur sa bonne ville, le tout sous le soleil automnal !
La journée se termina par la traditionnelle soirée de gala, cette fois-ci au restaurant de l’aire de loisirs de Freudenberg « Badesee », qui commença par les non moins traditionnels discours de nos maires respectifs.
Tout d’abord, Monsieur Roger Henning, après s’être réjoui de la reprise de nos rencontres après 880 jours, a souligné l’importance du couple franco-allemand au sein de l’Europe pour résister face aux difficultés telles que le Brexit.
Madame Joëlle Jégat, qui participait pour la première fois à nos rencontres, prenait pleinement conscience de ce qu’était l’amitié franco-allemande dont elle avait si souvent entendu parler. Elle termina en citant Romain Rolland (prix Nobel de littérature 1915) : « La France et l’Allemagne sont les deux ailes de l’Occident. Qui brise l’une, empêche l’autre de voler ». Il fut remis par Ralf Kern qui l’a réalisé, l’édition en français de l’historique du DFC (comité de jumelage à Freudenberg) aux nouveaux venus du Jumelage de Saint-Arnoult.
Lundi 1er novembre:
Après le petit-déjeuner en famille, nous nous retrouvons devant l’école de Freudenberg, la « Lindtalschule » où nous attend le bus. Chargement des bagages (et bières pour certains!), sans oublier le pique-nique copieux offert par nos amis allemands.
Puis une dernière petite rencontre où le Maire Roger Henning remit à chacun un sac en tissu à l’effigie de Freudenberg, contenant entre autre un livre de photos de Freudenberg et des communes qui y sont rattachées.
Quant à notre Maire Joëlle Jégat, après ses remerciements au nom de la délégation, elle lança l’invitation à nos amis de Freudenberg pour l’an prochain à Saint-Arnoult.
Enfin, ce fut la photo de groupe, puis le départ, toujours aussi émouvant !